L'optimisme, la clef de contact au Canada

L'optimisme est une notion capitale dans la recherche d'un emploi. Au Canada, l'exercice répond à quelques particularités qu'il faut savoir maîtriser pour atteindre le succés.

L'attitude. On ne le répètera jamais assez, c'est AB-SO-LU-MENT essentiel. Parce qu'ici, décrocher un emploi est surtout une affaire de "soft" skills par opposition aux compétences techniques, avoir la bonne attitude est capital.

En Amérique du Nord, l'optimisme est de rigueur. Les Canadiens n'aiment pas les complaintes, les problèmes, les critiques sans solutions. Si lors d'une rencontre vous mettez en avant votre analyse critique, ça va leur faire peur ! Ils vont sourire...et puis déguerpir vite fait bien fait...

A vous de trouver un lieu sourd et aveugle pour déverser vos plaintes, colères et autres biles. Je n'ai pas encore mis la main sur le "lieu" où les Canadiens mettent tout ce fardeau. On m'a dit qu'ils n'en avaient tout simplement pas. La question reste ouverte.

Second point, les occasions pour trouver un "job" peuvent être saisies n'importe où, même, et peut-être surtout, quand on ne s'y attend pas. (d'où l'importance d'avoir un optimisme constant, ce n'est pas simple, c'est comme le vélo, au début, on a 4 roues et puis un jour, le déclic, ça vient tout seul et ça ne s'oublie pas...)

Et comment voit-on l'optimisme ? Par le sourire. Souriez ! Plaisantez gentiment (pas de cynisme of course), schmoozer tranquille (petits dialogues pour faciliter l'entregens).

Exemple :

«Vous aimez le Canada ?» N'allez surtout pas dire qu'il fait trop froid, que c'est dur de travailler, de se faire des amis, de prendre les transports en commun, etc. Vous le gardez pour la pièce sans yeux ni oreilles ! Sinon, l'autochtone va se sentir blesser et vous perdez une occasion de "schmooser" tranquille et pourquoi pas, de finir par une occasion de réseautage...